Salle du Conseil

[Wouah !!!! Qu'est ce que c'est que c'est signature ??? Interdiction de faire de la pub dans les signatures et de plus même si c'était autorisée la taille est beaucoup trop grande alors je te la supprimes !]

Theodwen se tenait donc à la droite de la Reine, silencieux, dans l'attente du début du conseil. Ici il n'était pas le Roi, c'était la Reine qui avait autorité et en de telles circonstances il savait que ce n'était pas à lui de prendre la parole en premier.
Un garde entra alors dans la salle en saluant les personnes déjà présentes, puis il annonça d'une voix forte "La princesse du Harad". Il ignorait que le Harad eut une princesse...
Il dévisagea donc la nouvelle arrivante qui semblait passablement épuisée même si elle faisait out pour ne rien en montrer. Elle avait l'allure de quelqu'un qui avait voyagé des semaines sans jamais faire de haltes... et c'était peut-être bien le cas ?
Que pouvait-elle bien venir faire si loin de ces terres ? Venait-elle en paix ou en apportant un message qui compliquerait encore plus la situation actuelle ? Toutes ces questions seraient sûrement bientôt résolues.

[HJ :
J'arrive ! Ca va saigner !!! ^^]


La salle de réunion, de forme carrée, comme toute les salles du château, était démesurée. Son plafond se découpait loin au-dessus du plancher, marbré de blanc et veiné de noir, les pierres de couleurs différents s'entrelaçant avec grâce en de larges spirales d'ou partaient de larges colonnes, enténébrée ou immaculées. Au milieu de la pièce, dans l’austérité qui règne en ces lieux aux contrastes glacials, se dressait une gigantesque table, ronde, noire, froide. Tout autour, de hauts sièges droits permettaient aux dignitaires de s’asseoir, de manière à ne pas rater le grand piédestal, conquérant et imposant qui permettait au roi d’être vu de tous. A la reine en cette occasion. La reine qui resplendissait pour son premier jour de règne, scintillante et étonnante, et qui semble parfaite.
L’éclairage diffus de rares torches jetait une ombre au tableau, à peine aidé par les vitraux de taille pourtant respectable mais placé au Nord et si bien enluminé qu’aucune lueur ne perçait leur opacité.

Un chuchotis diffus provenait de l’assemblée de nobles qui s’avançaient en hésitant. Les conseils étaient rares en ces temps de paix et ils ne connaissaient nullement la pièce.
A peine les personnes présentes étaient rentrées, tout particulièrement la princesse du Harad qui provoqua bien des émois, que la porte s'ouvrit toute grande sur le mage blanc, suivit d'une bonne douzaine de nobles supplémentaires. Les discussions s'interrompirent aussitôt et seul le pas de l'Istari perça le silence.

Il avança seul vers la reine, et s’inclina face à elle bien qu’il l’ait déjà salué dans la journée. Sa robe éclairait les visages mieux que les torches fumantes, ondulant à chacun de ses mouvements. Il leva un visage lourd de peine vers la jeune demi elfe. Puis se retournant, il fi un large geste de la main pour inviter tout le monde à prendre place.

-Dépêchez-vous s’il vous plait ! Asseyez vous !

Dès que tous aient choisis ou déposer sa fatigue, en face de la reine et de son conseiller, il ouvrit grand les bras et se lança dans un de ses discours dont il avait le secret.

-Dirigeant de tous les pays, amis d’aujourd’hui et de demain, je vous remercie de vous être déplacé pour célébrer le couronnement de la nouvelle reine du Gondor.

Un flottement passa parmi l’assemblée. On hésita à applaudir et à féliciter. Mordwynn les en empécha.

-Cependant, aussi beau qu’aurait du être ce jour, il ne l’est pas autant que nous aurions pur l’espérer ! En effet, bien que tout semble aller pour le mieux en ces terres du Milieu, je suis au regret de vous annoncer que la guerre gronde en Mordor

Un murmure s’éleva à ces mots. Il laissa le temps à l’assemblée d’assimiler ce qu’il venait de dire avant de reprendre.

-L’ennemi s’est de nouveau mis en marche et les orcs pullulent sur les rives de l’Anduin. Il semblerait que ces créatures se soient trouvés un chef suffisamment puissant pour les contrôler !! Qui il est, je ne le sais mais il a les moyens de commander une grande armée et risque de submerger Osgiliath ! Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre la cité, sinon, nous nous exposerons au même risque que lors de la guerre de l’Anneau. Risques que nous ne pouvons pas prendre !

Les regards se croisaient au-dessus de la table et la peur se lisait dans les yeux. Sans se préoccuper des craintes des nobles, l’Istari continua d’expliquer la situation, tournant autour de la table en faisant résonner son bâton.

-Les mines de la Moria sont eux aussi de plus en plus risqués. D’après mes informations, les gobelins y sont plus nombreux que des mouches autour d’un champ de bataille. Une armée de Rhun s’est mise en marche vers le Nord, épaulé par de nombreux orcs du Mordor mais je ne connais pas leurs intentions ni leur destination. Les Duns ne semblent pas disposer à faire la paix et ont coupés la liaison avec les pays de l’Est. L’Isengard les retient pour le moment mais pour combien de temps … Et enfin, des mouvements de Haradrims ont été perçu vers le Mordor. Il semblerait que votre peuple ai rejoint son ancien allié …

Il se tourna vers Sya, le regard inquisiteur, les mains sur les hanches, le visage sévère. Il ne bougea plus d’un cil et demanda froidement

-Que dites vous, princesse du Harad ?

Un cri provint de l'assistance. Certains se levèrent pour intervenir mais ils n'eurent rien le temps de faire. Un halo bleuté entoura le mage avant de se focaliser sur la dague que brandissait la jeune fille. Son fil s'émoussa à toute vitesse, le rendant aussi innofensif qu'un morceque de bois. Puis le halo s'aggrandit pour englober la jeune femme toute entière.

La recouvrant totalement, il la soulevait à quelques centimètre au-dessus du sol. Mordwynn remit sa robe en place et dit d'une voix mordante.

-Le mensonge ne vient pas toujours de l'endroit d'ou l'on voudrait qu'il vienne ! Je n'ai aucune raison de mentir ! Par contre, vous vous pouvez très bien en avoir. Même si je ne les connait pas !

Tout le monde hocha la tête, impressioné. Le magicien blanc ne mentait jamais ...
Son bras s'éleva lentement et Sya regagna le sol. Il la saisit fermement par le bras et l'apporta à Thodwenn. Son pas claquait, ses traits étaient tendus.

-Expliquez vous devant la personne que vous vouliez voir !

Il tendit le doigt vers la reine qui présidait.

[HJ :
A tous ceux qui regardent la scène. Vous avez l'impression que le mage blanc a raison et la jeune Haradrim ment, ce qui attise votre colère au bseoin ...
Petit pouvoirs de ma giciens ]

[Arrête de dire comment on doit penser, même si tu as des pouvoirs de persuasions, le doute peut toujours persister dans un coin de notre esprit, et résister à ton pouvoir...]

Theodwen avait écouté et observé toute la scène sans dire le oindre mot, sans même bouger d'un sourcil. Les paroles du magicien étaient comme des lames de rasoir qui lui lacérait la gorge et l'empêchait de faire le moindre commentaire pour interrompre le mage blanc.
Lorsque l'incident se produisit, Theodwen se leva d'un bond pour s'apprêter à porter secours au magicien et il sentit la Reine Celebrian en faire de même à côté de lui. Mais ils n'eurent le temps de réagir que le magicien avait déjà retourné la situation en sa faveur.

Les Haradrims bougeaient vers le Nord ? Il ne pouvait que croire les paroles du magicien, mais dans ce cas qu'est ce que venait faire ici la princesse du Harad ? Les narguer ?
Elle avait réagit si brutalement aux paroles de l'istari que cela pouvait indiqué qu'en effet, le magicien avait raison, et le jeune femme était en colère contre lui pour avoir vu clair dans leur jeu...

Néanmoins, le doute persistait mêlé à la colère. Theodwen se souvenait avoir entendu parler de la clémence qu'avait eu le roi Aragorn envers les Haradrims malgré la participation de ces derniers à la dernière guerre. Alors comment osaient-ils ?

Mais avant d'émettre la moindre hypothèse, Theodwen préférait attendre, les poings serrés, une main prête à saisir son épée, que la princesse s'explique.

Il eut le loisir de la contempler d'un peu plus près lorsque Mordwynn l'amena près d'eux. En plus d'avoir l'apparence de quelqu'un qui avait chevauché pendant des semaines, elle en avait l'odeur. Il la connaissait si bien, cette odeur de cheval... Si la colère ne le tenaillait pas si fort, il aurait pu ressentir un élan de compassion envers cette femme qui n'avait pas eu le temps de se reposer après un si long voyage et qui devait se présenter d'une telle manière devant la Reine.

Tous dans la salle semblaient tendus. Les diverses propositions qui commencaient déjà à dissocier le conseil faisait s'élever des murmures.
Le magicien blanc coupa court au brouaha d'un geste impérieux de la main. Sans lacher la princesse, il éleva la parole en dévisageant toutes les personnes présentes, la reine compris.

-Je ne peux qu'approuver ce que vous dites, Nessa. Pourquoi saccrifier leur princesse en l'envoyant ici ? Ceci dit, je répète mes paroles. Mes informateurs ont vu des mouvements Haradrims se joindrent aux armées orcs ! Ceci est chose sûre !

Il se tourna vers la reine en faisant voler sa robe. Ses sourcils se froncèrent en regardant celle qu'il emprisonnait d'une main de fer.

-Expliquez-vous. Nous sommes près à vous écouter, mais tachez d'être convaincante, demoiselle du Harad !!

[HJ :
Tu as raison Théodwenn mais je vous préviens juste. Vous risquez plus facilement d'être enclin à la colère. Toutefois, j'arrète mon pouvoir. Vous n'êtes plus sous influence de mes pouvoirs.
A tous ceux qui liraient ces mots : Mordwynn emploi couramment la magie, de manière discrète mais persuasive pour provoquer des sentiments chez les personnes présents. Pensez y quand je le marque. Vous n'êtes pas obligé de respecter cela mais vous n'êtes pas non plus des sur hommes ...
Merci ...]

Tout le monde retenait son souffle, gardant le silence dans l'attente de la réponse de la princesse du Harad. Theodwen la regardait fixement. Il la trouvait bien pâle soudain et le roi du Rohan s'en inquiéta. La pauvre elle avait fait un si long voyage pour être finalement acqueillit ainsi !

c'est alors que tout le monde laissa échapper un petit bruit de surprise, car la jeune femme vacilla sur ses jambes qui lâchèrent soudainement sous son poids. En une seconde, le Vieux magicien, surprit, perdit emprise sur la jeune femme et la lâcha malgré lui. Elle allait tomber au sol, quand Theodwen, tout prêt d'elle qui l'était, et aussi vif qu'il l'était par des années d'entraînement au combat, se pencah et la rattrapa de justesse en la prenant dans ses bras.

Il se redressa tant bien que mal, surprit que même avec le poids de l'armure assez légère, la princesse pèse aussi lourd. Mais il est vrai qu'un corps inconscient pèse deux fois plus. Il regarda d'un air inquiet la Reine du Gondor puis se tourna vers Mordwynn et vers tout l'assistance.

"Je crois bien que cette jeune femme est épuisée par le long voyage qu'il lui a fallut parcourir pour atteindre ces terres. Je propose donc de remettre à plus tard, les accusations que nous portons contre elle et son peuple, avant qu'elle ne puisse en justifier elle-même devant nous, en bonne santé et reposée. Je pense que quelques jours ne suffiront pas à faire peser la balance dans le camp du Mal."

Il s'adressa ensuite en particulier au Magicien.

"Je suppose que vous avez de nombreuses tâches à accomplir, des personnes à prévenir. Allez donc prestement, nous attendrons votre retour et de vos nouvelles."

Sur ce, Theodwen échangea un dernier salut de tête à la Reine Celebrian, pour s'excuser de devoir se retirer puis il quitta la salle du Conseil en portant dans ses bras la jeune femme évanouie.

Maison de Guérison

Mordwynn fut plus qu'étonné par la tournure que prenait le conseil. Un moment dérouté, il se reprit vite, hocha la tête aux réflexions des monarques et se joignit à un groupe en parlant à voix basse. Ils passèrent la porte de la salle hativement, le ton montant entre les personnes.

Si quelqu'un avait porté son attention sur le mage blanc à cet instant précis et avec une détermination suffisament grande, il aurait put discerner un imperceptible sourire, tant est que ce soit bien un sourire.

Vers ses taches qui ne peuvent être situées ! Réaparaitra quand il voudra !! (nan mais ^^)

Nessa s'était levé et avait saluer tout les membres du conseil avant de parlir. Ses long cheveux blons flottait dans le vent. Elle se dirigea à pas rapide vers la porte et sortit. Elle ne voulait pas rester avec les gens qui murmurait dans le dos des autres.

Elle alla continuer son chemin et visiter cette terre qu'elle ne connaissait pas. Elle partit sur un cheval blanc à qui elle murmura des paroles en Elfique pour qu'il avance.

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